Communiqué de Presse
La Cour Constitutionnelle en faveur des étudiants 30-44 crédits
Les étudiants ont appris en ce jour que la Cour Constitutionnelle a décidé que les étudiants en médecine ayant validé en 2016-2017 entre 30 et 44 crédits et ayant intenté un procès contre la communauté française et les Universités, peuvent se réinscrire en médecine pour valider les crédits restant avant de pouvoir repasser l’examen d’entrée.
Pour rappel, ces étudiants ne respectaient pas les conditions de réussite du décret paysage et ont donc dû passer l’examen d’entrée pour compléter leurs crédits de première année en médecine ; à cause des courts délais et de la juxtaposition de la seconde session, ces étudiants n’ont pas su réussir l’examen d’entrée et se sont vu refuser la réinscription en médecine.
La Cour Constitutionnelle a jugé que l’examen d’entrée, remplaçant le concours en fin de première comme méthode de sélection, n’était pas un remplacement juste au vu de la différence de filtre entre une année et l’autre. Ces étudiants peuvent donc se réinscrire, compléter leur année et par la suite repasser l’examen d’entrée.
Le Comité InterUniversitaire des étudiants en Médecine (CIUM), la FEF (Fédération des Etudiant.e.s Francophones) et l’Unécof (Union des étudiants de la communauté française) félicitent les étudiants ayant bénéficié de cette décision juridique.
Nous sommes cependant interpellé par la situation juridico-administrative que cette décision déclenche : nous espérons en effet qu’un geste politique puisse régulariser la situation de tous les étudiants dans cette situation et non seulement ceux qui ont pu engager les moyens financiers nécessaires à une action juridique d’une telle ampleur. De plus, le chantage fédéral entourant la situation de l’examen d’entrée étant aussi influent sur les possibilités d’action en défense des étudiants francophones, nous nous interrogeons sur les répercussions qu’une telle décision aura sur la problématique INAMI des étudiants en cours de cursus mais également des étudiants actuellement en première année.
Nous regrettons cependant que le conflit entre le fédéral et le communautaire sur la question de la limitation de l’accès aux études de médecine oblige ces étudiants à intégrer une année académique dans une situation plus qu’inconfortable : les examens du deuxième quadrimestre approchent en effet à grands pas.
En attendant une réponse du monde politique à ces questions, notre front commun accompagnera les étudiants concernés par cet imbroglio pour faciliter leur passage entre les filières.
Pour le CIUM Pour la FEF Pour l’Unécof
Giovanni BRIGANTI Maxime Mori Olivier Coppens
0491 87 15 69 0473 93 45 85 0474 60 03 87
giovanni.briganti@cium.be maxime.mori@fef.be olivier.coppens@unecof.be