Pour rappel, chaque année un grand nombre d’étudiants étrangers passent l’examen d’entrée dans le but d’entamer les études de médecine en Belgique.

À la suite des mesures sanitaires prises dans les différents pays, les confinements partiels, les zones à risque et les conditions de voyage restreintes, le sort des candidats non-résidents inscrits à l’examen d’entrée en Belgique est incertain. Une partie des étudiants non-résidents ne pourront se rendre sur le territoire belge dû à la crise sanitaire. La communication face à cette situation n’a pas été claire et beaucoup d’étudiants n’ont pas eu de réponses à leurs questions.

En effet, selon l’ARES, les candidats non-résidents doivent se renseigner auprès des autorités compétentes de leur pays et auprès des Affaires Etrangères belges afin de connaître les conditions et les possibilités de voyage. L’ARES décline toute responsabilité quant au sort des étudiants non-résidents et signale que la présence sur le territoire belge ne dépend pas de ses compétences. Dès lors, chaque candidat doit solliciter les autorités compétentes de son pays.

Les étudiants, en plus d’avoir traversé une année académique des plus complexes, se voient être livrés à eux-mêmes.

Le CIUM tient à rappeler que cette situation sans communication, sans soutien, sans repère n’est pas acceptable. En effet, nombre de ces étudiants, qui ont parfois passé près d’un an à préparer cet examen, risquent de se retrouver dans une situation financière complexe et devront patienter un an de plus, alors qu’il n’est remis en question ni la qualité et le savoir des candidats non-résidents, ni leurs compétences, moyens ou aptitudes. De plus, la situation de ces étudiants est également une perte pour notre pays pour lequel ce type d’immigration est une grande richesse.

Le CIUM demande dès lors que des mesures soient prises par les autorités compétentes pour que les étudiants non-résidents aient la possibilité de passer au moins la deuxième épreuve de l’examen d’entrée en Médecine depuis leur pays, en présentiel depuis l’ambassade Belge ou à distance.

Pour le CIUM, Fédération des Étudiant-e-s francophones

Basil SELLAM, Président Chems MABROUK
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